+// La Salle Commune de Gripzin \\+

La salle commune...L'endroit où se réunissent la petite famille qu'est la Maison Gripzin. Copie pratiquement conforme des Gryffondor de Poudlard, il s'agit là des plus courageux d'entre eux, bien que chaque maison puisse compter parmi leur membres, des jeunes dont le coeur est brave, les plus impulsifs, les fonceurs, ceux qui frappent souvent avant de réfléchir mais qui compensent leurs agissement par des actes fous ou héroïques...C'est ici, derrière cette porte qu'ils sont les bienvenus.



Les Gripzin se regroupent sur le premier étage. Comme toutes les maisons de l'école d'ailleurs. Celle-ci se trouve sur le premier couloir de droite. L'éclairage en est orangé, chaleureux, des torches alignées aux murs, des deux côtés, à environ cinq pieds de distance chacune, laissant une ambiance tamisée accueillir les élèves à leur retour des cours. Le plafond est plutôt bas et au bout de ce même couloir s'étend un court escalier de bois rouge, six larges marches au bout desquelles trône une porte...



La porte est immense. Magnifique. Grandiose. Travaillée dans du bois d'acajou pur, lisse et verni à la perfection, c'est comme si elle n'avait jamais pris d'âge. En son centre, une poignée d'or travaillé en forme de tête de lion [ Avis aux voleurs, c'est que du plaqué. ] attire l'attention ainsi qu'un heurtoir, à peine plus haut, représentant le corps de l'animal en plongée, comme s'il surgissait du décor gravé dans la porte. Une immense forêt est sculptée dans le bois rouge...Lorsque le mot de passe est prononcé [ Mot de passe ; Poivron ], le lion se retourne pour en rugissant, laissant résonner le long du couloir un avertissement que quelqu'un entre, puis il disparais dans les bois comme une clé dans une serrure pour laisser apparaitre un mince rai de lumière qui sépare les panneaux sculptés pour laisser apparaitre une très grande pièce...



Une pièce très vaste, pouvant accueillir près d'une centaine d'étudiants, séparée en deux par un rideau, le côté droit est chaleureusement décoré, un peu lourd et criard de ses couleurs, plusieurs teintes de rouges mais surtout du bourgogne, du bois d'acajou et quelques objets cramoisi. Plusieurs causeuses, fauteuils et sofas sont éparpillés dans la pièce, sans ordre précis sur un épais tapis, recouvrant un plancher de bois parfaitement ciré, foncé, les poils du tapis et le motif sauvage rappelant les jungles et les animaux féroces qui s'y cachent, beige sur rouge et teinté de vert mais à très petite dose. Deux immenses bibliothèques bien pleines trônant de chaque côté d'un foyer dont l'âtre est décoré de statuettes diverses représentant surtout des fauves. Toutes d'ivoire, d'or, d'argent, d'os possiblement et de marbre blanc. Les murs sont entièrement recouverts d'une tapisserie très foncée, rapetissant la pièce, la rendant un peu plus accueillante, un motif ton sur ton de style boudoir, presque invisible, reflétant la lumière...Puis le rideau qui sépare les deux pièces, la plupart du temps ouvert sauf en période d'examen ou de fête, il s'agit d'un rideau magique qui enchante les deux pièces pour qu'elles agissent comme si elles n'étaient pas qu'une seule. Comme si un mur de béton les séparait, étouffant le bruit d'un côté comme de l'autre. Retenu par des cordes de soie dorées, les immenses rideaux de velours rouge, très lourds sont retenus contre les murs.



De l'autre côté, c'est plus sobre. Un peu plus calme, de grandes fenêtres laissant entrer la lumière du jour sur de longs bureaux d'acajou sur le même plancher que sur la pièce d'à côté, bois très foncé et parfaitement ciré. Les murs sont de brique rouge dans lesquels sont encastrées des étagères où sont rangées des filières de bois noir. Elles contiennent quelques livres, de vieux travaux, quelques essais d'élèves anciens, des résumés de cours, des copies, bref du vieux matériel. Également quelques objets autrefois confisqués, des jeux, des jouets divers et de magnifiques statuettes animées ainsi que des figurines...On ne sait pas trop ce que ça fabrique là exactement...Mais c'est là. Ainsi que quelques livres mais les filières sont pour plusieurs, vides. Les bureaux sont placés de manière très ordonnée, en ligne, les uns derrière les autres, des sièges capitonnés de velours rouge, très confortables, des lampes dorées émanant sur la pièce une douce chaleur à la tombée du jour à l'extérieur. Sur le mur du fond, deux escaliers distincts très larges mènent tous les deux vers le bas vers des portes, l'une portant une plaque de marbre noir sur laquelle est inscrit en lettres dorées ; GARÇONS Et l'autre portant une plaque de marbre blanc, écrit également en lettre d'or, gravées dans la pierre ; FILLES